Notre blog juridique
- Publié le 30 juillet 2018
Le mariage consacre le devoir de fidélité (article 212 du Code Civil). Si l’adultère a cessé, en 1975, d’être une cause péremptoire, automatique, de divorce, il n’en demeure pas moins une faute, cause de divorce. Bien plus, le devoir de fidélité survit aussi longtemps que survit le mariage et s’impose ainsi aux époux jusqu’au jour où le divorce est définitivement prononcé (v. l’article publié sur Mutual Justice : Divorce, la fidélité jusqu’au bout de la procédure).
- Publié le 20 juillet 2018
Quelle place leur réserver dans le divorce ? Moment de tension et de revendications contradictoires, il n’est pas exclu que le conflit entre les époux se reporte sur le sort qui du chat, qui du chien ; ce qui exige de “qualifier” juridiquement l’animal domestique.
- Publié le 25 juin 2018
Que viendrait faire l’expert comptable dans le divorce ? C’est au notaire que l’on demandera, si besoin, de faire l’état des lieux du patrimoine du couple, et de retracer l’historique des mouvements de fonds entre les différentes “masses” de biens du couple.
- Publié le 25 mai 2018
- Publié le 16 février 2018
Immédiatement après la fixation de la résidence des enfants, le sort des biens cristallise les tensions pouvant exister au moment du divorce. Divorcer, c’est évidemment poser le “diagnostic” des causes de la rupture : du constat partagé du désamour, aux fautes que l’on entend imputer à son conjoint. Lorsque l’un des conjoints entend “se prévaloir”, moralement ou judiciairement, des fautes de l’autre, il peut être délicat de réinstaurer un dialogue. Si chacun s’entend sur le “diagnostic”, le partage des biens, l’argent, constitue alors le terrain privilégier des désaccords. Et il est même permis de constater, en pratique, que l’existence de conflits d’ordre financier permet de pacifier les relations du couple à l’égard des enfants, chacun reportant sur le matériel l’affrontement qu’il est parvenu à éviter dans l’intérêt des enfants.